TIAD : Comment mener un projet d’automatisation ?

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Suite à la première édition de The Incredible Automation Day qui a rassemblé 250 professionnels du DevOps et du Cloud, nous revenons aujourd’hui sur la session « Automatisation & bonnes pratiques ».
Dans cet atelier, Christophe Roux et Fabien Lallemand, consultants automatisation chez D2SI, ont choisi d’aborder l’automatisation d’un point de vue global, indépendamment des solutions techniques. Comment aborder un projet d’automatisation? Comment le mettre en avant? Quels sont les facteurs clés de succès?

L’automatisation peut avoir une signification différente en fonction de l’interlocuteur choisi. Pour un opérationnel, cela se traduit par la mise en place d’outils pour les tâches du quotidien. En revanche, pour un manager IT, l’objectif est de proposer des services et de faire en sorte que son activité ne soit plus considérée comme un centre de coût, mais comme un centre de profit. Enfin, pour un “client”, comme le développeur par exemple, l’automatisation se traduit par une mise à disposition de services à consommer immédiatement. Pour mener un projet d’automatisation, l’objectif est donc de prendre en compte chacun des points de vue, et de répondre aux différents besoins de manière globale et cohérente.

Pourquoi mener un projet d’automatisation ?

Les projets d’automatisation sont souvent initiés par des besoins visibles, liés à des activités de service. Il peut s’agir de continuous delivery ou encore de la mise à disposition de VM au travers d’un PaaS (Platform as a service). Dans ces cas, le retour sur investissement est aisément calculable : l’objectif recherché est d’améliorer la qualité des livraisons tout en augmentant leur fréquence.

Cependant, il est nécessaire de considérer les activités d’administration qui, bien que moins visibles, sont chronophages. Dans ce cas, l’enjeu est de traiter le volume, c’est à dire les tâches les plus récurrentes, pour que les équipes gagnent en productivité. Ces deux types d’activité sont intimement liés et on constate souvent que le premier type d’activité amorce le processus ; les gains sont visibles dans les deux cas.

Comment mener un projet d’automatisation ?

Une fois les besoins définis, il est nécessaire de prioriser les tâches à automatiser. Christophe et Fabien proposent notamment de trier les tâches en fonction de leur complexité et du gain identifié (le gain peut varier selon les équipes). En effet, une tâche peut être simple et rapide pour un (ou plusieurs) opérationnel alors que le délai de mise à disposition est très long. Cela peut s’expliquer entre autres par le nombre d’interlocuteurs nécessaires pour pouvoir traiter une demande.

Il est préconisé de mener ce type de projet en mode agile. Traiter chaque tâche individuelle sous forme de mini projet a pour bénéfice d’obtenir des gains (et donc de la valeur ajoutée) à chaque livraison plutôt qu’à la fin du projet, mais également de pousser la notion d’API de façon à ce qu’elle soit réutilisée. Enfin, cela permet aussi d’intégrer des besoins identifiés en cours de projet.

La notion de service avant tout

Au final, cette présentation donne à la fois les clés pour valoriser un projet d’automatisation, mais aussi des concepts pour le réussir. Un projet d’automatisation est avant tout un projet humain : les points de vue des différents interlocuteurs doivent être pris en compte, car ils peuvent s’avérer complémentaires. Par ailleurs, c’est la notion de service qui doit être mise avant; le choix de la solution technique n’intervient que dans un second temps.

Christophe Roux et Laurent Bernaille animeront la formation Automatiser son infrastructure IT le 17 Septembre 2015 :

Automatiser son infrastructure IT – Inscriptions en ligne

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